Lahore – Jour 13
24.01.2023
Un jour moins bien que les autres. Je me réveille malade, mal de tête, courbaturé et mal au bide. C’est sûr que de manger en permanence dans la rue (1 à 2 euros le repas, t’es vraiment dans la rue sur des espèce de banquettes entre les motos garées), c’est prendre quelques risques que je paye en fin de séjour. Avec certainement la fatigue des nuits agitées des hôtels pakistanais (le standard des hôtels bas de gamme, n’est pas du tout le notre !) souvent sans électricité (Le réseau électrique ici est souvent en surcharge, donc ils coupent régulièrement le courant – Il y a énormément de groupes électrogène dans les rues du coup) ainsi que tous les déplacements et le froid.
Je suis quand même allé me promener dans le Old Lahore. C’est en tout point comparable à Old Delhi. Du monde partout, archi saturé de motos, de Tuk tuks et de camions, les odeurs sont « puissantes ».
J’aurais rêvé bien mieux dans l’état que j’étais.
Et il y a des jours, quand cela ne veut pas, ça ne veut pas. En photographiant un vendeur de légumes, j’ai fait baigner mon lightmeter (appareil de mesure de la lumière pour des expositions propres et constantes) dans un gamelle d’eau. Il est mort.
Pour finir le périple, je vais devoir réviser et appliquer la règle du « Sunny 16 ». C’est pas vraiment l’idéal en pleine ville mais bon, je n’ai plus le choix, je n’ai pas du tout confiance aux Apps lightmeter qui m’ont parfois fait rater des expos.
Dans un état d’énergie proche du zéro, je me tape des transferts de Tuk Tuks dans des bouchons phénoménaux pour retrouver mon hôtel merdique et puant (ce n’est pas sous évalué, croyez moi) dans le noir pour m’allonger tout frileux et tremblant dans des draps et couvertures très douteuses.
Je n’arrive pas à dormir, je suis trop mal donc je décide de partir pour Islamabad, la ville ou je vais prendre mon vol après demain.
C’est parti pour 1 heure de Tuk tuk dans des bouchons de folie, pollution au max (une des villes les plus polluées du monde) à greloter et transpirer, pour ensuite prendre un bus de 5h (très bon bus d’ailleurs, une fois n’est pas coutume) puis ensuite reprendre « un taxi » (une voiture déglingué minuscule comme bcp au Pakistan.) Les Tuk Tuks sont interdits dans Islamabad pour ne pas saturer la ville.
Ce soir, je me fais plaisir et m’offre un hôtel aux « normes occidentales » pour essayer de récupérer afin de finir mes images sur les réfugiés Afghans dès demain. Douche chaude, Doliprane et au lit.
Lahore – Day 13
January 24, 2023
A day not as good as the others. I wake up sick, with a headache, body aches, and stomach pain. Eating constantly in the street (meals for 1 to 2 euros, you’re really on the street on some sort of benches among parked motorcycles) is taking some risks that I’m paying for at the end of my trip. Probably with the fatigue from the restless nights in Pakistani hotels (the standard of low-end hotels is not at all like ours!) often without electricity (the power grid here is often overloaded, so they regularly cut the power – There are a lot of generators in the streets as a result) as well as all the travel and the cold.
I still went for a walk in Old Lahore. It is in every way comparable to Old Delhi. People everywhere, saturated with motorcycles, Tuk Tuks, and trucks, the smells are « powerful. »
I would have dreamed of being in a better state than I was.
And there are days when things just don’t go well. While photographing a vegetable seller, I submerged my light meter (a device for measuring light for clean and consistent exposures) in a bowl of water. It died.
To finish the journey, I will have to revise and apply the « Sunny 16 » rule. It’s not really ideal in the middle of the city, but hey, I have no choice, I don’t trust the Lightmeter Apps that have sometimes caused me to miss exposures.
In a state of energy close to zero, I endure Tuk Tuk transfers in tremendous traffic jams to return to my lousy and stinky hotel (it’s not underrated, believe me) in the dark to lie down all shivering and trembling in very dubious sheets and blankets.
I can’t sleep, I feel too sick, so I decide to leave for Islamabad, the city where I will take my flight the day after tomorrow.
Here we go for an hour of Tuk Tuk in crazy traffic jams, maximum pollution (one of the most polluted cities in the world) shivering and sweating, then taking a 5-hour bus (a very good bus, by the way, for once), and then taking « a taxi » (a tiny rundown car like many in Pakistan). Tuk Tuks are banned in Islamabad to avoid saturating the city.
Tonight, I indulge myself and get a hotel with « Western standards » to try to recover to finish my images on Afghan refugees tomorrow. Hot shower, painkillers, and off to bed.
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